Accroche-toi aux branches !

Dans la série « mais qu’est-ce qui m’a pris ?« , j’ai nommé : l’accrobranche. Ce week-end, avec les copains, nous avons « accrobranché ». Ceux qui me connaissent doivent bien rire, sachant mon piètre niveau sportif et mon agilité digne d’une guenon attendant des triplés, atteinte de vertige carabiné à plus de deux mètres de haut qui plus est. Mais la perspective d’une sortie à plusieurs, avec les cousines des z’enfants, précédée d’un pique-nique en plein air a fini par nous décider et en route donc vers l’accrobranche de Quelneuc, dans le Morbihan voisin.

Après avoir dirigé les plus petits vers le parcours enfant, sous l’oeil vigilant de Chérimari, j’ai pris en charge Misspaillettes et sa cousine G., en commençant par le plus facile, le parcours jaune, pour se mettre en jambes, ou en bras, comme on veut. Quelques explications simples annoncées par le moniteur, et une paire de gants dont je préférais ignorer le nombre d’utilisateurs m’ayant précédée vue leur odeur plus tard, nous commençons la montée, arnachées comme des grimpeuses d’escalade.

 

Au bout de quelques mètres, Misspaillettes évolue déjà comme un jeune singe, suivie prudemment par G. (et moi). Les hommes trouvent que nous n’avançons pas assez vite et nous dépassent rapidement, sans oublier de faire bouger la passerelle à notre niveau, les bougres. De mon côté je préfère ignorer les grands cris de Tarzan perçus ça et là dans le parc, ne voulant pas savoir si quelqu’un s’amuse ou a fait une chute mortelle.

Le parcours se termine par une tyrolienne et l’arrivée est heureusement amortie par un gros matelas fixé à l’arbre, qui doit en avoir ras-le-bol de se faire rentrer dedans.

Contente de moi et d’avoir vaincu les deux mètres cinquante de haut, je me dirige vers le parcours vert, un peu plus corsé. Le début est finger-in-the-nose, la suite un peu plus difficile (je dois bien être à quatre-cinq mètres à la louche). Je ne vais quand même pas m’arrêter là ! Allez, je passe cette passerelle -mon Dieu- bien trop longue dans le vide, plus que la tyrolienne et c’est fini. Je ferais bien demi-tour mais ma voisine C. pousse au portillon, pas question de se dégonfler maintenant. Les jambes flageolantes et l’estomac prêt à se retourner, j’avance à petits pas, la traversée me semble durer une heure, j’arrive enfin au bout. Ouf ! Je fais une croix sans regret sur les deux parcours restants, le rouge et le noir ; les codes couleurs, c’est un peu comme au ski, question de hauteur et de difficulté. Je laisse ça aux hommes-singes.

Bilan de la journée : heureuse d’avoir dépassé mon vertige, une chouette idée de sortie en famille, un autre groupe qui enterrait une vie de garçon avec une pauvre victime déguisée en Superman qui m’a bien fait rire, des z’enfants qui se sont éclatés… Je pense qu’on retentera l’expérience !

18 réflexions sur “Accroche-toi aux branches !

  1. je salue ton courage. j’ai moi aussi un gros vertige et un souvenir très mitigé de l’accrobranche. j’avais suivi des amis sur le parcours rouge direct; résultat paralysée au 2ème point, en pleurs, j’ai fait demi-tour au bout de longues minutes. j’ai ensuite fait toute seule le parcours enfant (oui un peu ridicule) qui m’a permis d’affronter ensuite le niveau bleu (jaune ? je ne sais plus). pas sûre par contre que je recommencerais…

  2. J’en ai fait il y a quelques années. Je me souviens à l’époque, j’étais arrivée devant un filet précédé d’une liane de tarzan. Le moniteur nous avait expliquer qu’il fallait nous balancer le plus loin possible, lâcher la corde et attraper le filet…
    L’idée de lâcher la corde et me retrouver dans le vide fut un sacré challenge et quand enfin j’ai pris mon courage à deux main pour le faire, la corde m’a foutté les jambes lorsque je l’ai lachée. Bilan, brulure au deuxième degré des deux coté des genoux…j’avais l’air fine.
    J’ai gardé la cicatrice pendant 4 ou 5 ans (le bonheur de se faire mal quand on est bronzé, ca ralenti la disparition de la trace!)
    J’ai compris ce jour là que je ne pourrais jamais etre la fiancée de tarzan! ^^

  3. Et tu en as fait alors que tu as le vertige, alors moi je dis bravo!
    J’en ai fait l’année dernière avec Superman (nan pas celui de la photo… le mien! ;))
    Et encore une autre fois peu après parce que c’était notre sortie scolaire avec tous les élèves de mon école!
    Je me souviens d’avoir eu mal, très mal aux bras mais sinon j’avais adoré, surtout les tyroliennes!
    Je rêve un jour de saut en parachute!

    • Je voulais finir mon billet avec les courbatures et j’ai oublié. Je m’en ressents encore aujourd’hui, aux épaules, bras et abdos !

  4. Aaa mes deux grands adorent ça! Il faut absolument que je programme une séance bientôt! À Lisbonne, dans notre cas… et c’est cool parce qu’il fait déjà assez beau pour en profiter 😉

  5. Les filles ont été enchantées de leur WE. Encore merci.
    Et tes abdos, est ce qu’ils vont mieux ?

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