Au pied levé en talons de 9

Il y a une semaine atterrissait un SMS sur mon portable : « RDV samedi 19h pour l’anniv’ de JP. » J’ai aussitôt répondu que fêter ses 19 ans (pour 43 en réalité) était une excellente idée et qu’on y serait, pour sûr. Connaissant le fort penchant festif et sachant-recevoir-comme-il-faut de nos voisins, nul doute qu’on allait passer une bonne soirée.

Au diable la morosité ambiante ! Les occasions de s’amuser et de danser sont trop rares en cette saison pour les bouder. Comble du luxe, la fête avait lieu on ne peut plus près de la maison, donc pas de voiture à prendre, ce qui présageait un bon lâchage en règle…

J’ai enfilé les talons de 9 pour l’apéro, en prévoyant dans le sac les ballerines pour danser, peinturluré les ongles de rouge madrilène et choisi le haut qui brille. Entre la sangria, le rosé pamplemousse ou la vodka-je ne sais plus quoi (pardon) on n’avait que l’embarras du choix pour faire descendre le jambon serrano et autres petites grignotages, avant les bougies sur une délicieuse forêt noire. Lorsque C. nous a rapporté perruques, lunettes démesurées et boas en plumes, l’ambiance est montée d’un cran.

Quand je suis rentrée, la rue résonnait encore de la musique et les oreilles me sifflaient un peu comme en sortie de boîte. Mais qu’est-ce que ça fait du bien !

Misspaillettes qui n’a plus que 3 pointures à attendre avant de me piquer mes escarpins ^-^

Mes ballerines assorties au boa, faut ce qu’il faut.

Merci les voisins pour cette bien jolie soirée !

Je ne m’étalerai pas sur les exploits de Chérimari qui est rentré plus tard, en faisant un boucan à tirer le diable de son antre ; heureusement que les z’enfants ont le sommeil dur…