Nuits de pleine lune

Avec le temps, mon sommeil bienfaisant et profond se fait petit à petit la malle, ciao bella. J’ai déjà évoqué par ici mes insomnies qui me font ouvrir grand les yeux, en pleine nuit, toujours à heure fixe. D’ailleurs, aujourd’hui encore, je cherche une explication parce que je suis certaine qu’il y en a une : pourquoi cette heure-là précisément ? Petite enfance, mes accouchements, souvenir enfoui, je passe au crible tout ce qui peut l’être, sans résultat pour l’instant. Appelez-moi Freud. 

Toutes mes nuits ne sont pas décousues, fort heureusement.  Mais j’ai eu le prix de gros pour un sommeil de crotte. En plus des insomnies, qui d’ailleurs n’ont pas frappé à mon chevet depuis un moment, touchons du bois, et du fameux syndrome du dimanche soir, expérimenté ici aussi chaque semaine, je suis maintenant capable de vous prédire… le calendrier lunaire.

Je n’ai pas fumé de substances illicites, ça m’aiderait peut-être d’ailleurs. Cependant, avec un peu de recul, je peux constater que les nuits où je dors mal coïncident très souvent avec les nuits de pleine lune. Sommeil agité, rêves qui n’ont ni queue ni tête, accentués par les ronflements de bucheron de ma douce moitié qui me donnent l’irrésistible envie de l’étriper dans le lit -méthode forte- ou de l’envoyer dormir manu militari dans le garage -méthode douce- (plus de place dans la maison pour faire chambre à part, *soupir*)(heureusement qu’il ne lit pas tout), sans compter les réveils à répétitions des z’enfants qui d’habitude dorment bien mais se donnent le tour exprès ces nuits-là, et que je suis bien sûr la seule à entendre, rapport aux ronflements pré-cités… Bref, les fois où je fais des nuits complètes jambon-oeufs-fromage sont d’autant plus appréciées qu’elles ne sont pas si nombreuses dans un mois.

Juste avant le gala de danse, le stress aidant, je dors toujours mal. Notre prof nous a filé le tuyau qui marche plutôt bien : quelques gouttes de Rescue spécial nuit, des Fleurs de Bach. J’ai essayé, ça fonctionne assez contre l’angoisse.

Mais contre le pouvoir de la pleine lune, y’a un truc ? Et ça n’a rien à voir avec Halloween…

12 réflexions sur “Nuits de pleine lune

  1. Alors là, je suis bien d’accord avec toi. Ma moitié à moi m’a dit pas plus tard que ce matin : « y’a une lune ou quoi, qu’est-ce-que je dors mal ? ». Eh oui chéri, c’est la pleine lune. C’est vrai que c’est bizarre quand même mais je n’ai pas plus d’explication que toi.

  2. C’est rigolo, je suis comme toi… Des réveils à heure fixe, en ce moment, c’est 2h57 et 6h21, va savoir pourquoi ?!
    Mais effectivement, c’est prouvé scientifiquement, il me semble, que les femmes ressentent plus que d’hab’ les effets de la lune lorsqu’elle est pleine 😉
    Et idem pour les ronflements… ARGH !!

  3. Madame Bond a oublié de faire fonctionner son gif !
    J’ai l’impression de voir une lune !
    Logiquement, le cercle blanc doit circuler de gauche à droite et s’arrêter au moment où ton mari arrive et tire avec son Walter PPK en direction des spectateurs !
    Euh, il manque aussi la musique qui accompagne !
    Bons baisers d’Alsace (à défaut de Russie !)

    • Désolée, Madame Bond est très occupée en ce moment avec la dernière sortie des aventures de Monsieur. Et elle trouvait que la lune avait une couleur de « diamants éternels », non ? Allez, je « dormirai un autre jour » !
      Bons baisers de Bretagne 😆 (ton commentaire m’a trop fait rire)

    • Moi ça avait bien marché, j’avais peur d’en devenir dépendante du style « si je n’en prends pas je ne vais pas dormir » mais ce n’est pas un médicament, donc pas d’addiction.

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