Oh la la, septembre est déjà fini, et je n’ai même pas eu pris le temps de continuer nos billets de vacances… Alors comme c’est encore l’été indien, le gros kiff (je n’aime pas cette expression, mais je n’en ai pas trouvé d’autre qui exprime si bien mon ressenti) en ce moment pour une météo-sensible qui n’a donc pas cette excuse du mauvais temps pour hurler sur sa marmaille, va falloir trouver une autre bonne raison, replongeons dans cette journée formidable passée à Saint-Sébastien lors de notre semaine biarrote. Phrase la plus incompréhensible du blog = 10/10. De plus, ces vacances semblent déjà dater et l’évocation des prochaines aka les fêtes de fin d’année me paraît aussi loin que l’autre côté de l’Atlantique en rapport espace/temps.
San-Sebastian -Donostia en basque- se situe à 30 minutes environ de Biarritz par autoroute, le moyen le plus rapide de s’y rendre. En été, n’adoptez pas les conseils de Chérimari, qui l’an dernier a cru épater la galerie en nous y conduisant par la nationale. Résultat : 1 heure de route because bouchons. Un regard rageur a suffi cette fois à lui faire prendre l’embranchement « autopista », peu de choses parfois sont nécessaires à une bonne entente conjugale dans la voiture. Sinon gaffe, je pourrais me venger en shopping, et là-bas c’est pas ça qui manque. Rendez-vous compte, LE PLUS GRAND ZARA d’Europe ! Pardonnez cet enthousiasme, c’est que je n’ai qu’une envie, y retourner pour enfin franchir les portes du temple.
Arrivés sans encombres, nous avons garé la voiture-graouh en parking souterrain (plus simple) et avons parcouru la ville à pied. La ville est séparée en deux par le fleuve, d’un côté la vieille ville, de l’autre la ville nouvelle. Les rues sont très agréables à parcourir, petites ruelles imbriquées les unes dans les autres où se trouvent tous les restaurants, les bars à tapas et les échoppes de charcutaille espagnole (miam), ou bien grandes avenues élégantes jalonnées d’immeubles Belle-Epoque, certains d’inspiration française de par la contribution d’architectes français, et parsemées de parcs et jardins bien agréables quand il fait chaud, comme ce jour-là. Je ne saurais dire quelle partie je préfère, chacune ayant son charme, en tout cas je me suis régalée à me promener le nez en l’air pour essayer d’en saisir tous les aspects.
Le soleil, ça change l’apparence d’une ville, et San-Sébastian nous a vraiment montré un très joli visage ce jour d’été.
La Place de la Constitution, où siégeait la Mairie jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale, aujourd’hui un lieu de rassemblement et de fêtes. Les numéros des arcades sont un souvenir du temps où la place servait d’arènes.
La promenade de la Concha (= coquillage) qui longe la plage du même nom, en plein centre ville… Au fond, la Mairie actuelle et les jardins.
Exercice 1 : traduire la carte ci-dessus. Vous avez 30 minutes.
Question restauration, on n’a pas fait que regarder, vous me connaissez. Ce n’est pas une légende, et ça se vérifie à chaque voyage, cette fois encore on a mangé délicieusement et pour vraiment pas cher en Espagne. Pourvu que ça dure. Et c’est à se rouler par terre, au propre comme au figuré, car je ne donne pas cher de mon tour de fessier si je devais y résider en permanence, le mélange charcuterie/sangria à gogo – Olé !- ne fait pas vraiment ami-ami avec le bikini…
Sinon, officiellement on est en automne, mais l’automne arrivera-t-il un jour ? Si on n’avait pas réparé le trou dans la couche d’ozone, aurait-on eu un aussi joli mois de septembre ? Les z’enfants parviendront-ils à se réveiller de bonne humeur un matin ? Autant de questions existentielles auxquelles je n’ai malheureusement pas de réponse, on n’est pas que futilités ici, vous voyez, on réflexit aussi Félicie.
Hum…. On envisage cela pour l’été prochain, vous nous avez donné envie ! Reste tout l’hiver cher soleil cela nous conviendrait !!!
Ah mais oui, envisagez donc, de notre côté on y pense sérieusement aussi 😆 Et comme ça on pourrait même faire une séance shopping ensemble, trop cool !