Les hommes de ma vie

On a tous dans notre vie, à part la famille, des gens qu’on croise, qu’on oublie, d’autres qui arrivent et s’incrustent, avec le recul on est bien content qu’ils soient restés. Certains font un passage éclair, et on y repense à peine de temps en temps. Le hasard de la vie en a éloigné d’autres avec qui on aimerait bien renouer le contact, mais les années passant, on n’ose plus vraiment, et on y pense seulement de temps en temps, à certaines dates précises. Parfois, on se dit aussi qu’on vit à côté de gens sans vraiment les voir, parce qu’on les connaît par coeur, ou parce qu’ils sont là depuis longtemps, et on s’aperçoit de leur présence uniquement quand ils sont partis. Comme on dit, c’est la vie. La mienne n’est pas riche de voyages au bout du monde, de multiples expériences professionnelles ou personnelles, mais j’ai malgré cela dans mes bagages quelques personnes qui l’ont marquée, et dont je me souviens avec plaisir, toujours.

Mon instituteur de CM : (oui on disait instituteur encore à cette époque). Cet homme-là avait la vocation et était passionné par son métier. Il était autoritaire, parfois on avait peur de sa voix qui s’élevait sous sa moustache dans la classe, mais j’ai adoré ces deux années dans ma petite école de campagne ; c’était un enseignant d’avant-garde, toujours partant pour nous faire découvrir de nouvelles expériences : un four solaire dans la cour, les premiers ordinateurs dans la classe, les balbutiements d’une éducation écolo, c’était lui, et dans les années 80, ça ressemblait de loin à une petite révolution !

Mon prof de techno au collège : bâti dans le même moule que le précédent, avec 20 ans de moins, en gros. Ce qui impliquait qu’on était toujours très motivé(e)s pour assister aux cours ! Pourtant la techno et moi, bon… Mais c’était un super prof, comme j’aurais aimé en rencontrer plus souvent : pédagogue, sympathique, motivant, même si tu ne comprenais rien tu avais toujours une gentille appréciation sur le bulletin, et qu’est-ce que c’est important ce côté relationnel pour un ado ! Il est parti très jeune, emporté par une maladie, ça a été un choc pour tous ses anciens élèves.

Mon premier patron : j’ai commencé ma vie professionnelle avec un bon chef. Travaillant en micro-équipe à mes débuts, c’est-à-dire lui… plus moi (!), l’ambiance se devait d’être conviviale, c’était d’ailleurs une de ses exigences. Je garde un très bon souvenir de ces années, il me faisait confiance, on travaillait mais c’était très détendu. Par la suite, j’ai changé de boîte, mes patrons suivants ont été… radicalement différents. Et nettement moins motivants.

Et pour finir, les deux derniers, ceux de ma tribu, je ne pouvais quand même pas faire un billet sur ce sujet sans parler d’eux (roulements de tambour…) :

 

Oui bien sûr, mais je voulais surtout parler de Chérimari et Timouton.

L’admiration sans borne du petit pour le grand, la complicité entre le père et le fils, se sentir toute chose quand des proches nous disent qu’ils croient voir Chérimari petit, être toujours surprise par la découverte d’une vieille photo qui induisent même en erreur les belettes : « C’est Timouton ? » « Non, c’est Papa au même âge », éprouver ce sentiment si particulier parce qu’on sait que c’est le dernier de la couvée et qu’il grandit très -trop- vite… Pour toutes ces raisons et tellement d’autres, je suis très heureuse que ces deux-là aient débarqué dans ma vie !

Et parce que, contrairement à son papa (il n’aura au moins pas hérité ça de lui), Timouton se lève toujours de bonne humeur, un petit clin d’oeil en direction de l’homme de la maison-Cromagnon au réveil, que j’aimerais voir un peu plus souvent comme ça :

Jusqu’ici, j’ai plutôt droit à ça (version sans pyjama pilou mais avec les jouets qui traînent dans l’escalier) :

Un homme dans mon blog pour Virginie B.

4 réflexions sur “Les hommes de ma vie

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